Présentation de la commune
Un peu d’histoire
Dès le néolithique, la vallée de l’Isère a connu la civilisation. Goncelin a été un lieu de passage dès l’époque préhistorique.
Goncelin a vécu sous la domination gallo-romaine à partir de 44 avant JC, comme en témoigne un buste de bronze trouvé par un cultivateur au lieu dit « le Champ du Bourg ».
En 1080, Goncelin est citée pour la première fois en tant que communauté, lors de la restitution faite par Bernard et Pierre Moretel, de l’Église de Goncelinum avec son cimetière.
Le château de Goncelin a été construit au XIIIème siècle, il a été préservé de la Révolution, il avait plusieurs destinations. Il a servi de première brigade de Gendarmerie montée installée dans le « Graisivaudan » par Bonaparte 1er pour récupérer les déserteurs, entre les guerres. Il a ensuite servi d’École, de pension de famille, de logement pour travailleurs immigrés avant de devenir un lieu de gastronomie régionale.
En 1250, Bernard et Pierre Moretel deviennent propriétaires des alpages situés sur le massif de la Chartreuse, en face de Goncelin. Les frères portaient un intérêt tout particulier à Goncelin, notamment pour son pont qui a été pendant des siècles le seul lieu de passage de la vallée entre Grenoble et Montmélian et son port sur l’Isère.
En 1372, Goncelin est clos de murailles dans lesquelles sont percées 4 portes « fermantes », en 1650, les murailles ont été détruites mais les portes sont demeurées présentes.
- La grande porte : elle s’ouvrait sur la route du Cenoz, elle permettait d’accéder à Allevard, elle a été détruite en 1874.
- La porte Paillac : elle fermait la place de la halle, près du prieuré, sur la place de l’église, elle permettait de se rendre sur la grande route et sur le pont de l’Isère.
- Le pont Chanay : elle permettait l’accès de Goncelin aux habitants des hameaux.
- La porte inférieure ou porte Colombier était située au sud du village dans la grande rue, elle a été démolie en 1896.
En 1740, une crue importante s’est produite et a détruit le pont de Goncelin, il n’a pas été réparé et l’activité économique s’en trouvait réduite. Pendant 80 ans, on ne parlera plus du pont à Goncelin.
En 1827 le torrent appelé Rif entre en crue le 14 juin, causant 20 morts et détruisant près de 40 maisons. Un seul pont de bois, celui de Chaney, permettait d’accéder à l’Est du village. Des ponts voûtés ont donc été construit (en maçonnerie) au XIXème siècle : le Pont du Moulin et le Pont de la Tannerie.
En 1832, trois fontaines ont été mises en service. Il s’agit de la Fontaine du Breuil, la Fontaine de la Grand’ Porte et la Fontaine de la Place de l’Église.
En 1847 est construit le pont suspendu sur l’Isère.
En 1861, des terrains sont cédés en vue de la construction de la ligne de chemin de fer Grenoble / Montmélian.
Goncelin a été marqué pendant des années par la transhumance jusque dans les années 70, les moutons arrivaient à la Gare de Goncelin en provenance de la Provence pour passer l’été aux alpages.
Un peu de géographie
Goncelin est situé en bordure Est de l’Isère, sur la rive gauche, dans la vallée du Grésivaudan, à 25 km de Grenoble au Sud, et à 30 km de Chambéry au Nord. Goncelin a été Chef-lieu de canton de 1790 à 2014.
Au cœur du sillon alpin, Goncelin est l’une des 43 communes de la Communauté de Communes Le Grésivaudan qui se déploie entre plaine et montagnes, encadrée par les massifs de Belledonne et Chartreuse.
Le territoire communautaire, situé entre l’agglomération de Grenoble et les Portes de Savoie, est l’un des plus peuplé de France et offre un cadre de vie exceptionnel.
Les reliefs sont montagneux (entre 800 m et 1278 m d’altitude) et collinéens (entre 300 m et 780 m d’altitude).
Les hameaux de Goncelin :
- Montgalmand;
- Le Champet;
- Les Côtes;
- Bariot;
- Pelane;
- Fontcouvert bas et haut;
- Les deux hameaux : Sollières dans la combe de Pré-Durand, la plus au nord et Ruche dans la combe du ruisseau de Villard Bozon.
Les Maires de Goncelin
- 1900-1904: Jules Sarret
- 1904-1908: Antoine Mercier
- 1908-1912: Emile Morel
- 1912-1919: Emile Morel
- 1919-1925: Gaston Durand
- 1925-1929: Gustave Agrel
- 1929-1935: Gustave Agrel
- 1935-1938: Gaston Durand
- 1938-1944: Pierre Janot
- 1944-1945: Pierre Janot
- 1945-1947: Pierre Janot
- 1947-1953: Maurice Jourdanet
- 1953-1958: Maurice Jourdanet
- 1958-1965: Marcel Sorrel
- 1965-1971: Marcel Sorrel
- 1971-1977: Marcel Sorrel
- 1977-1983: Constant Sario
- 1983-1989 : Yves Saumon
- 1989-1992 : Yves Saumon
- 1992-1995 : René Emery
- 1995-2002 : Marie Thérèse Roche
- 2002-2008: Marie Thérèse Roche
- 2008- .… : Françoise Midali