Relèvement du niveau de risque vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement pathogène

La France a connu fin novembre un premier foyer d’IAHP (Influenza Aviaire Hautement Pathogène) en élevage, tandis qu’en Europe, la dynamique d’infection s’accroît du fait des migrations des oiseaux sauvages qui s’intensifient.

Face à ce contexte de progression du virus, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire a décidé de placer l’ensemble du territoire en niveau de risque élevé.

Le passage en risque « élevé» généralise sur l’ensemble du territoire les mesures de prévention suivantes :

  • Claustration ou protection par des filets des oiseaux détenus dans des établissements de moins de 50 volailles ou des oiseaux captifs (basses-cours, zoos);
  • Mise à l’abri des oiseaux et protection de leur alimentation et abreuvement dans des établissements détenant plus de 50 volailles;
  • Équipement obligatoire des véhicules destinés au transport de palmipèdes de plus de 3 jours au moyen de bâches ou équivalents empêchant toute perte significative de plumes et duvets par camion plein ou vide;
  • Interdiction des rassemblements de volailles et oiseaux captifs;
  • Interdiction de compétition de pigeons voyageurs jusqu’au 10 Avril 2024;
  • Restriction aux transports d’oiseaux appelants et interdiction du lâcher de gibier à plumes de la famille des anatidés (oies, canards, cygnes …).

Ces mesures viennent en complément de la campagne de vaccination obligatoire lancée en France depuis le 1er octobre pour les élevages commerciaux détenant plus de 250 canards. L’Influenza Aviaire n’est pas transmissible à l’Homme par la consommation de viandes de volailles, œufs, foie gras et plus généralement de tout produit alimentaire.

Tous les élevages de volailles non commerciaux doivent obligatoirement être déclarés soit en Mairie soit en ligne sur : www.mesdemarches.agriculture.gouv.fr

Il est également à noter qu’en Isère, à ce jour, aucun oiseau, sauvage ou captif, n’a été trouvé infecté par le virus de l’IAHP.

+d’infos :

Relèvement du niveau de risque vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement pathogène